Flageolant sur les jambes ?
Il y a toujours quelque chose à réparer au Laurin. C’est pour cela que le Laurin reste un Grand Hôtel tel que vous vous l’imaginez. Datant de 1910 mais en excellent état. Il n’est point de maux sans remède, selon la devise. Les menuisiers de la maison accomplissent pas moins de 3000 petites réparations dans l’année. Depuis 22 ans, Dieter, le fils d’Herbert Schrott, travaille aussi dans l’atelier. Les chaises sont les plus fragiles. « Les pieds fins », dit Herbert, « c’est typique des meubles de style ».
Au moment de la grande
rénovation du Laurin dans les années 1990, le propriétaire a pris la décision de tout garder, tant qu’il ne se trouvait rien de mieux pour remplacer. A cette époque, les menuisiers réparaient toutes les fenêtres, y compris les volets, remettaient en état les meubles et peignaient les vieilles portes. « Pour certains profils de bois anciens, nous avons même fabriqué nos propres couteaux à bois », raconte Dieter Schrott. Il suffit souvent d’un « croquis sur un bloc de papier », comme le dit Herbert, et les hommes de l’équipe Schrott savent comment s’y prendre. L’architecte Boris Podrecca a fourni un seul croquis représentant de nouveaux meubles, « et nous en avons développé les prototypes ».